Le Kung-Fu/Jeet-Kune-Do
« Il ne suffit pas de savoir, il faut aussi appliquer ; il ne suffit pas de vouloir, il faut agir. » - Bruce Lee
Si l’on devait choisir un point de départ à l’histoire des arts martiaux, une source sur laquelle la grande majorité s’accorde est la naissance du Kung-Fu en Chine. Il y a 1500 ans environ, le moine bouddhiste Bodhidharma, personnage aujourd’hui légendaire, arrive au monastère de Shaolin dans la province du Henan en Chine. Il y trouva les moines en si mauvaise condition physique, affaiblit par l’ascétisme, qu’il décida de leur enseigner une série d’exercices visant à leur rendre la santé et à leur permettre de se défendre contre les brigands et les bêtes sauvages. De ses exercices, « les 18 mains de Bouddha », sont originaires toutes les formes de Kung Fu connut à ce jour.
« Absorb what is useful, discard what is not and add what is uniquely your own. »– Bruce Lee
C’est en 1969 que Bruce Lee initie la première grande ouverture du Kung-Fu aux occidentaux. Ce dernier, de par ses incroyable technique et capacités d’assimilation, a pu en quelques années étudier de nombreux styles et en extraire l’essence. De cette recherche est né le Jeet-Kune-Do ou « voie du poing qui intercepte » qui est avant tout un concept martial et non un art martial traditionnel, encore moins un sport de combat. On retrouve ainsi dans le Jeet-Kune-Do des coups de pieds propres au Kung Fu Wushu du Nord et à la Boxe Française, des coups de poing de la Boxe Anglaise, des mouvements de l’Escrime, du Karaté, de l’Aikido et du Jiujitsu.
De son héritage, nous pouvons retenir ceci :
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Le rejet de la forme figé et codifié
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L’importance de l’adaptabilité et de l’évolution
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L’enseignement de concept plutôt que de mouvement prédéfini
La forme du combat importe moins que le combattant lui-même. On absorbe ce qui nous est utile, on rejette ce qui ne l’est pas et on ajoute ce qui nous appartient. Une considération importante : Lee cultivait l’idée de « fluidité », à savoir, d’évolution constante. Le pratiquant doit faire évoluer le JKD, il est inutile de conserver la tradition si on ne la fait pas fructifier. C’est le combattant qui fait l’art et non l’art qui fait le combattant. Le combattant s’exprime à travers son art. Et comme chacun est différent, chacun s’exprime à sa manière…
Ainsi ce que notre école transmet, c’est l’enseignement de ce qui fonctionne en combat peu importe l’historique martial ou le style de chaque pratiquant. C’est une approche du combat en général et le retour à un art martial fondamental et universel.